Nature déchue et l’ADN

La Bible parle de notre « nature déchue », de la « chair » et de l’« homme charnel », qui sont autant de références à un attribut que l’on trouve dans tous les humains : une tendance naturelle à pécher. La question est donc la suivante : Cette tendance à pécher est-elle génétique ? La réponse est « oui », la nature déchue est programmée en nous et dans notre ADN. Nous ne sommes pas obligés de pécher, mais nous avons une tendance à pécher. Il ne s’agit pas d’une tendance venant de Dieu, mais plutôt le résultat de la consommation, par Adam, du fruit défendu dans le jardin d’Eden, il y a quelque 6 000 ans.

ducklings_smallCommençons par une logique de base : prenez un bébé canard, un caneton. Il sait comment sortir de l’œuf, comment marcher sur deux pattes, comment nager, comme manger tout seul et comment piailler, tout cela immédiatement après l’éclosion. On appelle ces capacités des « instincts » ; ils sont programmés, par le biais de l’ADN, dans le caneton et ne s’acquièrent pas lors d’un apprentissage. Nous le savons parce que tous les canetons ont ces instincts, qu’ils aient éclos sous la cane ou sous un incubateur. Plus tard dans la vie, le caneton apprend où trouver de l’eau, un endroit sûr et les meilleurs endroits pour se nourrir. Le canard mature présente donc des comportements qui sont programmés dans son ADN et d’autres qui sont appris.

La mémoire programmée dans le cerveau est transmise d’une génération à la suivante par l’ADN ; ce n’est pas le cas de la mémoire apprise. Nous ne savons pas quelles séquences de l’ADN « mémorisent » ces instincts étant donné que nos connaissances de l’ADN sont encore très limitées. Toutefois, si vous prenez un œuf de canard peu de temps après sa ponte et que vous le cassez, regardez-le et sachez que quelque chose, dans cet œuf contient les instructions pour générer les instincts du canard. Logiquement, il doit s’agir du code d’ADN qui contient toutes les informations pour développer le canard, y compris son cerveau, et le préparer à survivre. Sans ces instincts, le canard n’éclorait même pas.

Donc, quand est-il des humains? Les nourrissons humains possèdent également des instincts programmés, tel que le désir de téter, la tendance à tout mettre en bouche, la communication par les pleurs, etc. Plus tard, ces nourrissons apprennent le danger d’une chute, ce qui plaît aux autres, le goût des aliments, le langage, et de nombreuses autres choses. Et donc, comme le caneton, le nourrisson humain naît avec une certaine mémoire programmée, puis il complète plus tard cette mémoire programmée par une mémoire apprise. La mémoire programmée, ou les instincts, des humains comprend la nature déchue. La nature déchue est apparente dans tous les enfants et elle est particulièrement évidente lorsqu’ils commencent à parler.

Après avoir fini la création, Dieu a proclamé que toute la création était « très bonne », et ceci comprenait la mémoire programmée de l’Homme, ou les instincts humains de base. Puis vint le serpent qui injecta quelque chose (le premier OGM – organisme génétiquement modifié) dans l’Homme à l’aide du fruit défendu ; ce fruit a modifié l’ADN de l’Homme, l’Homme avait désormais une « nature déchue » ; il était devenu « charnel » et stimulé par sa « chair ». Nous savons que cela s’est produit rapidement parce qu’Adam et Ève, immédiatement après avoir commis le péché originel, se sont cachés de Dieu ; ils avaient peur de Lui et avaient honte de leur nudité (Genèse 3: 9-11). Cette peur ne pouvait pas avoir été apprise étant donné qu’aucun événement ne s’était produit qui aurait pu les pousser à « apprendre » à craindre Dieu ou à éprouver de la honte.

Notre nature déchue, programmée et instinctive, fait partie de notre ADN et nous y sommes confrontés. Paul se battait contre sa nature déchue et a exprimé sa frustration dans l’épitre aux Romains :

Romains 7:19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.

Romains 7:20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.

Romains 7:21 Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. (LSG)

Une fois que la nature déchue est comprise, il devient évident pourquoi il est si important pour les parents d’enseigner à leurs enfants la différence entre le bien et le mal. C’est la partie « apprise » du cerveau qui peut combattre la nature déchue programmée.

Toutefois, la seule solution permanente pour combattre la nature déchue est de s’en débarrasser; nous avons donc l’espoir qu’un jour, bientôt, notre nature déchue sera supprimée; et elle le sera; les trompettes retentiront, nous rencontrerons le Christ au Ciel et nous seront transformés: notre nature déchue nous aura quitté ; nous recevrons notre ADN bon, pur, originel et nous seront libres. Nous seront sauvés.

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1 thought on “Nature déchue et l’ADN

  1. ADN “ superflu ” ?

    DE NOMBREUX chercheurs abordent l’étude de la biologie, de la génétique et d’autres champs d’investigation apparentés avec la théorie de l’évolution en tête. Une telle approche les a souvent conduits à des conclusions erronées. C’est ainsi que les darwinistes de la première heure avaient classé entre autres choses l’appendice, l’hypophyse et les amygdales parmi les organes rudimentaires. Ils considéraient ces organes comme des reliques de l’évolution, parce qu’ils semblaient ne plus remplir aucune fonction. Toutefois, avec le temps, on a découvert le rôle essentiel qu’ils jouaient, et les évolutionnistes ont dû réviser leur point de vue.
    Récemment, une situation semblable s’est produite dans le domaine de la génétique. Des recherches antérieures laissaient à penser qu’environ 98 % de l’ADN des humains et d’autres organismes n’avait aucune fonction. Influencés par la théorie de l’évolution, beaucoup ont donc supposé que cet ADN était un “ déchet de l’évolution ”, point de vue qui a rapidement fait école.
    Mais cette fois encore, une hypothèse puisée dans le darwinisme s’est révélée erronée. Des chercheurs ont découvert dernièrement que cet ADN dit “ inepte ”, ou “ superflu ”, joue en fait un rôle capital : il produit des formes particulières d’ARN (acide ribonucléique) essentielles à la vie. John Mattick, directeur de l’Institut des biosciences moléculaires de l’Université du Queensland, en Australie, juge que l’accueil favorable accordé un peu trop hâtivement à la théorie de l’ADN “ superflu ” est “ un exemple de plus d’opinion qui a fait loi et qui a entravé l’analyse objective des faits, en l’occurrence pendant un quart de siècle ”. Il ajoute que cette erreur “ pourrait bien se révéler une des plus grossières de l’histoire de la biologie moléculaire ”.
    N’est-il pas plus rationnel de penser que l’ADN a eu un concepteur intelligent ? Ceux qui voient les choses ainsi comprennent qu’on trouve souvent, au fil du temps, la raison d’être des aspects de l’œuvre de Dieu qui nous échappent momentanément. Et de telles découvertes ne les déçoivent pas, loin de là ; elles leur donnent plutôt de nouvelles raisons de s’émerveiller. Proverbes 1:7 ; Ecclésiaste 3:11.

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