Un des mystères persistants concernant l’arche de Noé est le suivant : combien d’animaux se trouvaient à bord ? Étant donné que l’ADN jouit d’une très bonne réputation pour la résolution de mystères dans la salle de tribunal, il est désormais venu le temps de libérer ses pouvoirs et de révéler la liste des passagers de Noé.
Lorsque nous regardons tout autour de la terre, nous voyons une multitude d’animaux qui se reproduisent selon leur espèce, chacun préservant leur distinction en tant qu’espèce. Comment cela se fait-il ? Pour qu’une espèce reste distincte, deux éléments sont nécessaires :
(1) Ils doivent avoir le désir (instinct encodé dans leur ADN) de s’accoupler avec leur propre espèce, et
(2) Ils doivent avoir la capacité (ADN compatible) de produire une progéniture viable comme eux-mêmes.
Ces deux exigences sont la base tant de la définition biblique que de la définition scientifique et séculaire des espèces. En anglais, les mots « espèces » et « genres » sont synonymes, mais en général, « espèces » est utilisé par la communauté scientifique séculaire alors que « genres » est utilisé par la communauté biblique. Toutefois, les deux mots devraient définir les mêmes créatures, et notre conclusion est que c’est le cas. Notre position est la suivante :
Fondamentalement, toutes les espèces actuellement définies par la science moderne se trouvaient sur l’arche.
Prenez par exemple les humains, nous avons le désir et la capacité à produire d’autres humains comme nous. Nous savons que nous ne pouvons pas produire un cochon ou un chimpanzé parce que nous n’avons pas la capacité génétique à le faire dans notre ADN.
Prenez maintenant les grands-ducs d’Amérique, ils désirent s’accoupler avec d’autres grands-ducs d’Amérique et ils ont la capacité de produire d’autres grands-ducs d’Amérique. Toutefois leur ADN ne produit pas le désir ou la capacité de créer un oiseau bleu, une chouette-effraie ou même un hibou grand-duc, qui sont tous du même gène que le grand-duc d’Amérique.
Nous avons rédigé un article technique, La génétique des espèces – corbeaux, chouettes et colombes, et nous nous sommes rendus compte qu’aucun animal de l’espèce des chouettes que nous avons examinée ne pourrait produire une autre espèce de chouette. Il en va de même pour les corbeaux et les colombes. Leurs informations génétiques sont trop variées d’une espèce à l’autre. Nous avons également publié un autre article technique, Une étude des espèces bibliques à partir de 62 espèces de souris, qui a démontré que l’ADN des diverses espèces de souris présentait de considérables différences avec des écarts d’ADN distincts entre les espèces. Il serait impossible de combler ces écarts au moyen d’un processus naturel.
Notre étude de la souris était très intéressante en cela que nous avons trouvé qu’il existe plus d’une centaine d’espèces de souris et qu’elles restent toutes distinctes. Comment font-elles cela ? Elles ont été conçues de manière magnifique avec le désir et la capacité de se reproduire dans leur propre espèce. Voici quelques faits : Elles sont capables de lire leur code génétique mutuel comme un code-barres (Réf 1). Elles ne s’accouplent qu’avec les souris de leur propre espèce (Réf 2). Elles ne se reproduisent pas avec des parents proches (Réf 3) et les mâles ne s’accouplent pas avec des femelles « mineures » (Réf 4). Tout ceci est encodé dans l’ADN, et permet non seulement de préserver leurs caractères distinctifs, mais permet également de maintenir une bonne santé génétique. Vous pouvez lire tous les détails, obtenir toutes les références et obtenir l’accès à toutes les séquences d’ADN ici : Une étude des espèces bibliques à partir de 62 espèces de souris (en anglais).
Si seules quelques espèces s’étaient trouvées sur l’arche, il n’y aurait que peu d’espèces maintenant. Les écritures sont claires : « chaque » espèce a été créée (Genèse 1) ; « chaque » espèce est montée sur l’arche (Genèse 6:19-20) ; et « chaque » espèce a débarqué de l’arche (Genèse 8:17-20). Les espèces étaient distinctes et restent distinctes.
Selon nos conclusions, au moins 6000 amphibiens, 10 000 oiseaux, 6000 mammifères, et 8000 espèces de reptiles se trouvaient à bord de l’arche. Si l’on compte les paires et les animaux qui ont disparu depuis le déluge, le nombre total d’animaux à bord de l’arche serait d’au moins 100 000. Cela ne poserait aucun problème pour l’énorme arche abritant tous les animaux dans un « sommeil profond » biblique (Réf 5).
Lorsque nous observons cette création glorieuse, nous voyons que les espèces sont distinctes. Elles sont distinctes parce qu’elles ont tant le désir que la capacité de s’accoupler avec leur propre espèce et de produire une progéniture de la même espèce. Dieu fait toujours bien les choses, et pour pouvoir remplir correctement la terre, Il a donné une couchette à chaque espèce d’animal sur l’arche. Tous les passagers dormaient en paix pendant leur transport vers un nouveau monde plein d’aventures et d’espoir.
Mots clés :
Animaux de l’arche, espèces sur l’arche, genres sur l’arche, arche de Noé, espèces ou genres, et ADN arche de Noé
Autre bibliographie suggérée :
Références :
1. Beynon, R.J. and Hurst, J.L., 2003. Multiple roles of major urinary proteins in the house mouse, Mus domesticus., Biochem Soc Trans. 2003 Feb;31(Pt 1):142-6. PMID:12546672.
2. Lane, R.P., Young, J., Newman, T., and Trask, B.J., 2004. Species specificity in rodent pheromone receptor repertoires. Genome Res. 14: 603-608. [PMC free article] [PubMed]
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Nature, 2013; DOI: 10.1038/nature12579